FLORENCE NICOLAS

Je suis née à Nice. 
Ma petite enfance se déroule dans une famille plutôt aisée. 
Malheureusement à l’âge de 8 ans, nous perdons tout et du jour au lendemain, nous nous retrouvons dans une H.L.M de Cannes La Bocca.   
 
J’ai commencé à poser pour un peintre l’été de mes 13 ans et depuis que j’ai 5 ans, je rêve de devenir comédienne. 
D’ailleurs, au lycée je passe beaucoup de temps « en colle » à cause de ça… « GUÉRIN à quoi pensez-vous ? » « Moi, à Cinecittà et à Hollywood… » ou alors « C’est quoi ces gribouillages ? » 
« Je m’entraîne à signer des autographes pour quand je serai célèbre ». 
 
Lorsque j’ai vu le film « TESS » avec l’école, lors de ma dernière année de scolarisation, ce fut un grand choc. 
           J’avais 14 ans, je voulais être TESS !
 
Quelques semaines plus tard, je suis figurante dans un téléfilm et l’été suivant, je suis élue lors du Festival de Cannes : « MISS CINEMA ». 
 
Je donne ma première interview, je suis dans les journaux ! 
Je suis jeune, je veux sortir de mon H.L.M, je n’ai rien à perdre et lorsque je vois Michel Drucker sur la plage,  je fonce :
« Bonjour, je suis Florence Guérin, je suis MISS CINEMA, vous n’auriez pas un « trou » dans votre émission de dimanche ? ». 
 
Ce sera ma première télévision « LES RENDEZ-VOUS DU DIMANCHE ». 
A l’époque, il n’y a que trois chaînes et lorsque je rentre chez moi, c’est la gloire !!!
 
Je donne ma première réplique dans le film de Claude Zidi, « LES SOUS-DOUES EN VACANCES ».
 
Je commence une carrière en Italie grâce au film de Salvatore Samperi :
« LA BONNE ». J’ai 20 ans.
 
J’enchaîne une vingtaine de films là-bas, dont un avec Dino Risi que j’adore et un Opéra en cinq langues, à la Scala di Milano en 1989. C’était très fort en émotion. 
 
L’événement le plus important arrivera le 8 décembre 1992. Je deviens MAMAN !!!
 
Le 31 mai 1998, je suis victime d’un terrible accident
 
Suivront six opérations sous anesthésie générale, l’enterrement de mon fils au cimetière de Montmartre, en fauteuil roulant (je resterai trois mois en rééducation)…
Je suis à bout, je n’en peux plus. 
 
J’irai ensuite témoigner bénévolement avec la Fondation Anne Cellier. Ça me fait du bien de savoir que je sauve des jeunes et je suis sûre que mon fils est fier de moi.
 
En 2000 Paul Planchon, me redonnera la possibilité d’être de nouveau comédienne dans le rôle de Madame Paoli, une maman dont le fils est tué, dans la série « SANDRA et les SIENS » pour T.F.1. 
 
C’est à ce moment là que je décide de changer de nom : « Florence Nicolas » est au générique. Ce sera officiel le 12 mars 2002.
 
 
Mon livre "C'est pas grave Maman"